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 définition du mot RAP ?????

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Dr. BZiM
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MessageSujet: définition du mot RAP ?????   définition du mot  RAP ????? Icon_minitimeSam 28 Juil - 12:48

Le rap est un genre musical appartenant au mouvement culturel hip-hop apparu au début des années 1970 aux États-Unis.
Aux premières heures les MC, (masters of ceremony, maîtres de cérémonie) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing.

Etymologie


Le rap est interpreté comme le rétroacronyme des expressions anglais rhythm and poetry ou rock against police (dû à une rébellion de jeunes des années 1980 contre la police),

Qu'est-ce que la musique rap ?



Les thèmes


Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif
et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres
et ont évolué selon les époques. Comme la soul et le funk
dont il s'inspire, les textes traitent des sujets communs à toute la
musique populaire occidentale c’est-à-dire de la vie quotidienne,
d'amour ou de sexe.
De nombreux groupes de rap ont également des paroles à vocation contestataire qui le rapproche du punk et de la poesie de la beat generation. La première chanson de ce genre est The Message écrit par Melle Mel et chanté par Grandmaster Flash. Ces paroles, parfois très virulentes contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice notamment ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. On peut citer le groupe américain Public Enemy ou le groupe francais Assassin.
Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect
contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe
par les descriptions des problemes sociaux tels que le racisme, la pauvreté,
le chômage, l'exclusion. En réaction contre la dramatisation de
certains paroliers, des rappeurs abordent la vie quotidienne des
quartiers populaires d'un point de vue positif.
Une thématique récurrente, notamment dans le gangsta rap,
tourne autour de la société de consommation et des symboles du pouvoir,
comme les femmes, les voitures ou les armes à feu. Les rappeurs jouent
sur ces fantasmes et se construisent des personnages en général sans
lien avec leur vraie personnalité et leur quotidien réel. Des critiques
ont été faites contre ces textes qualifiés de sexistes, matérialistes
ou prônant la violence, par des hommes politiques et par une partie du
milieu rap.
La religion est également présente, notamment le christianisme dans le rap américain.
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MessageSujet: Re: définition du mot RAP ?????   définition du mot  RAP ????? Icon_minitimeSam 28 Juil - 12:52

Structure rythmique


Les rythmes
de la musique du rap (ce n'est pas toujours le cas des paroles) sont
quasiment toujours des rythmes 4/4 ou 2/2. Dans sa base rythmique, le
rap « swingue ». S'il ne compte pas un rythme 4/4 carré (comme dans la
musique pop, le rock, etc.), le rap se base plutôt sur un sentiment
d'anticipation, un peu similaire à l'emphase du swing que l'on retrouve dans le jazz.
Comme celle-ci, le rythme rap comprend une subtilité qui fait qu'il est
rarement écrit comme il sonne. C'est en quelque sorte un rythme 4/4
basique auquel s'ajoute l'interprétation du musicien. Il est souvent
joué comme « en retard », d'une manière détendue et douce.
Ce style a été amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown
jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap : une musique rythmée
(ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples
inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou
crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications
sociales ou politiques (en particulier Say It Loud, I'm Black And I'm Proud qui devient un véritable hymne de la communauté noire américaine). C'était le parfait tremplin pour pousser les MC
à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus
dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs
élocutions. Le rap instrumental est peut-être la rare exception à cette règle. Dans ce sous-genre du rap, les DJ (ou disc jockeys)
et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de
morceaux instrumentaux. Tandis qu'ils peuvent prendre des sources
sonores comportant des voix.

Instrumentation et production


L'instrumentation rap découle de la musique disco, funk et R&B,
à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums
échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de
clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des
transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc a lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde... où ils se laissent aller et font les fous » (Toop, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks.
Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales
provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation
des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.
Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boîte à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine)
a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur
musique. Les sons de la boîte à rythme étaient joués soit par-dessus la
musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences
rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de
rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique.
En conséquence, les boîtes à rythme ont rapidement été équipées pour
produire des kicks (sons de grosse caisse)
avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis
d'émuler les solos de batterie bien produits de vieux albums de funk,
de soul et de rock datant des années 1960 et 70. Les boîtes à rythme
avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.
L'introduction des échantillonneurs
(ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un
échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des
petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant
d'une sortie électrique, comme une platine-disque.
Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des
albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des
sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs
rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.
Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap,
souvent assez éloignées du son plus organique des autres genres
musicaux, constituent un obstacle à la reconnaissance du genre en tant
que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un
orchestre utilisent souvent les samples et le son dur et énergique des
machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les
recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une
méprise répandue selon laquelle les samples et les boîtes à rythme sont
des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une
pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération
étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces
techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la
recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour
leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer
de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut
noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments
originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, Outkast, The Roots et The Neptunes.
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MessageSujet: Re: définition du mot RAP ?????   définition du mot  RAP ????? Icon_minitimeSam 28 Juil - 12:54

Le flow


Le flow est la maniere dont le rappeur chante. Il est en général
plus rapide et plus rythmé que les autres types de chant. Le flow peut
etre se concentrer sur le rythme, se rapprocher de la parole ou plus
rarement mélodique. Les procédés poétiques classiques tels les métaphores, allitérations et assonances sont utilisées massivement. L'argot est souvent utilisé.

Histoire de la musique rap



Les origines et les influences


Le rap semble formellement se rapprocher de la culture africaine
dont se réclame le mouvement hip-hop. Le chant scandé du MC évoque en
effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou
est invité à chanter lors des célébrations (ex : mariage). De même, le
retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur
la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines.
Une grande partie des premiers DJ et MC sont d'origine jamaïcaine. Les sound systems jamaïcains ont donc eu un rôle dans l'apparition du rap dans les ghettos Noirs américains.

La genèse


L'ancêtre le plus proche du rap est le « spoken word », apparu au début des années 1970 avec quelques groupes confidentiels dont les Last Poets ainsi que Gil Scott Heron. Il s'agit à cette époque de la déclamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la négritude comme thème de prédilection.
Le Hip-Hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les
premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui
faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée.
Le premier morceau de rap proprement dit, King Tim III du groupe Fatback Band, voit le jour en 1979.
En 1979 , quelques mois après, le premier tube rap sort en 45 tours, c'est Rapper's Delight du Sugarhill Gang. Les rappeurs y sont accompagnés par un orchestre funk et il ne s'agit que d'une vulgaire caricature de la révolution qui se prépare dans les rues New Yorkaises. On peut noter aussi la parution de Magnificient Seven en 1980 du groupe punk anglais The Clash.
En 1982, The Message de Grandmaster Flash fut la révolution annoncée. Il s'agit du premier tube hip hop, une culture de rue qui était alors composée principalement de danse et de DJ-ing. Il est d'ailleurs curieux que, malgré le fait que ce soit le rappeur Melle Mel
qu'on entend sur l'enregistrement, le titre est crédité du nom de Grand
Master Flash (le DJ - concepteur sonore). Le rappeur n'avait pas le
rôle de premier plan qu'il a aujourd'hui. Les rappeurs américains tel
que Run DMC critique le racisme des blancs dans leurs chansons, la
majorité des auditeurs sont alors des noirs. C'est Puff Daddy, qui a
calqué la musique rap sur les chants doux très en vogue chez les blancs
aux USA afin de conquérir le marché blanc.
Les années 1980 furent celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques comme Public Enemy ou entertainment comme Run-DMC. Dans la lignée du Do It Yourself des punks New-Yorkais (le hip hop fut d'abord surnommé le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthétiques et brutaux, issus de boîte à rythmes bon marché).
Il s'agit d'une véritable musique populaire de rue qui développait ses propres thèmes : d'une part sous l'influence de la Universal Zulu Nation (ou plus communément appelée Zulu Nation) d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip hop le moyen d'éloigner les jeunes des drogues et des gangs et d'émuler leur créativité, d'autre part en tant que témoignage d'une vie difficile (rap "hardcore").
Initialement issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est
souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui
les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers
provocateurs (Fuck tha Police de NWA ou C'est clair de NTM). Le rap est donc accueilli par le grand public plus comme un phénomène social que comme une forme artistique à part entière.
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MessageSujet: Re: définition du mot RAP ?????   définition du mot  RAP ????? Icon_minitimeSam 28 Juil - 13:12

L'âge d'or


La fin des années 1980 est désignée comme l'âge d'or du rap. À New York, la guerre des crews se termine. Les crews
réunissaient des rappeurs (souvent des dizaines) du même quartier,
réunis autour d'un producteur charismatique. Le plus célèbre était le
Juice Crew de Queensbridge, emmené par le célèbre Marley Marl à qui on attribue l'invention du sampling (échantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers. On se souvient surtout de KRS-One, du South Bronx, qui a osé défier le Juice Crew par chansons interposées dont le célèbre The Bridge is Over qu'il est venu chanter devant eux dans une salle de Queensbridge.
L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent l'œuvre de Marley Marl ; et en Californie d'une nouvelle scène Gangsta avec surtout les Niggaz With Attitude (NWA).
NWA se présentait comme un groupe revendicatif et violent, sur
certains points politisés à la manière des groupes New-Yorkais comme Public Enemy. Le culte du Gangsta (gangster) naquit avec le tube Straight Outta Compton (voir l'album Straight Outta Compton).

L'évolution du rap de nos jours


Certaines personnes critiquent la médiatisation et la
commercialisation du rap qui l'aurait détourné des valeurs qu'il
revendiquait encore 15 ans plus tôt. Le rap est devenu un courant
musical très à la mode et des quantités très importantes d'argent sont
en jeu. Des radios spécialisées sont apparues mais privilégient les
artistes « grand public » dont la promotion est assurée par les majors
et aboutissent à une certaine homogénéité au détriment des artistes
indépendants. Certains font remarquer que le rap est depuis le début
une musique grand public qui comme tous les genre, contient en son sein
des artistes commerciaux et d'autres plus indépendants et peut-être
plus créatifs.
Les évolutions du rap sont nombreuses. On peut parler par exemple de « hip-hop instrumental » ou "abstract hip-hop" (RJD2, Big Dada, DJ Krush),
une musique très élaborée qui se base sur la rythmique Hip-Hop. Le rap
s'inspire et se mélange aussi aux autres genres jusqu'à brouiller les
frontières : rock et métal avec la fusion et le rapcore, trip-hop avec l'abstract hip-hop musiques traditionnelles ou encore électronique.

Le rap dans le monde


Le rap est apparu aux États-Unis mais s'est répandu dans le monde à partir des années 1980.

En Europe


Le rap français est un des premiers à avoir emergé en 1979. Le pionnier est Dee Nasty suivit par des groupes tels que IAM, Suprême NTM, ou Assassin.
En Allemagne on peut citer Kool Savas Aggro Berlin, Die Fantastischen Vier, au Danemark le pionnier est MC Einar. Le rap polonais est apparu avec Kazik et Liroy, au Pays-Bas Osdorp Posse ou Frans & Baas B, en Irlande Quarashi, En Serbie Beogradski, en Grèce Goin' Through.

En Asie


Le rap coréen est representé par des groupes tels que Jo PD, Drunken Tiger, Psy, et Epik High.
DJ Krush est l'artiste japonais le plus connu mais il y a également m-flo, East End X Yuri. On peut citer le taiwanais MC Hot Dog ou les hongkongais Lazy Motherfucker.

Amérique


Le rap canadien est apparu dans les années 1980 avec Maestro Fresh Wes.
Le rap des Philippines date des années 1980 avec Francis Magalona.
Vico C est le premier rappeur latino qui sera a l'origine du reggaeton. On peut aussi citer le groupe mexicain Calo. Le rap en Sud-américain a été marqué par le succès du groupe américain Cypress Hill.
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